Denis, dit aussi Chetville (comme Palmire Chetville, sa grand-mère qu’il n’a pas connue, dont le nom le fait rêver), commence sa carrière en publiant ses premières BD dans plusieurs pages de magazines comme Vécu, le journal de Tintin, etc.

Mais l'histoire tourne court et il doit renoncer à sa passion pour un temps.

Récupéré par le textile, il va y travailler pendant environ 15 ans : il réalisera des logos et des dessins humoristiques issus des cartoons pour de nombreuses lignes de vêtements de la marque Studio Aventure (Tex Avery, Tintin, Droopy, etc.). Son travail le passionne et l’équipe est sympa. L’humour par le trait est un domaine où Denis se sent bien.

2005, c’est le retour à la bande dessinée. Il signe les dessins de Sam Lawry Tome 3, 4, 5 et 6. Viendra ensuite Sienna, où le succès est immédiatement au rendez-vous : à croire que ses lecteurs l’attendaient au tournant (de sa carrière !) et au retour dans le monde de ses débuts, celui du premier rêve…

Depuis, il a réalisé 2 albums pour les éditions Delcourt. « Petits meurtres à l'étouffée » et son tome 2 « Cadavre en toque » : où comment marier travail et passion (les crimes se passent dans les « bouchons » lyonnais dans le tome 1).

Actuellement reparti sur une histoire culinaire en 3 tomes pour les éditions Lombard, on suivra sous les crayons de Denis, l'itinéraire d'un jeune apprenti qui deviendra une star du chocolat.

Vous l’avez deviné la transition vers la BD s’est faite en explorant l'univers de la gastronomie. Quoi de plus normal pour un homme qui adore cuisiner pour ses amis !

Passionné et acharné, Denis donne le maximum quand il s’agit de dessiner.

Contacté par Marc en 2016 (ils se sont rencontrés 15 ans avant chez Studio Aventure), il se lance volontiers dans l’aventure de l’« enthousiasme orthographique » ! De Michipie, Calli, Pop et Oscar, Denis dit que la simplicité n’empêche pas la transmission de tout le panel des émotions et il s’en réjouit. Dans BD’imagier, le décor figuratif en toile de fond est si proche de la réalité que l’on a presque l’impression d’être au centre de photos. Les personnages sont posés dans un décor rendu si réel par les dessins de Denis qu’il lui est assez facile d’imaginer qu’un jour nous retrouverons Michipie et ses acolytes dans un de ces dessins…animés ! Le rêve deviendra-t-il lui aussi réalité ?